Munich: à la recherche d'informations. [Deus Bienvenue]

Asclépios déambulait à présent sur la terre des hommes, il avait quitté le château d'Einstein depuis quelque minute à présent. Assister aux conseils des spectres, quelle drôle d'idée avait eut Mina, tout avait été mis en oeuvre pour l'écarter après tout, il n'était qu'un invité... Hypnos avait été très clair lors de leur première rencontre.

Alaïs comprendrait surement ses actes tout comme sa mère... Il avait un va tout à jouer, il ne représentait pas une menace directe pour les nouveaux venus quand aux chevaliers de la déesse Athéna, ils avaient mieux à faire que de lui courir après, après tout ils avaient été eux aussi victime de ses nouveaux venus.

Une chose avait intrigué Asclépios durant tant d'année, comment cela se faisait il que ses êtres n'étaient pas intervenu plus tôt. Étaient ce parce qu'il n'était pas encore éveillé ou parce qu'il attendait le moment adéquat pour frapper. Après tout les guerres incessantes, les sanctuaires s'étaient tous plus ou moins affaiblis, une aubaine pour ses êtres ? Peut être bien il fallait tiré cette histoire au clair.

Il n'était peut être pas si puissant que cela après tout, puis ce sable... Avait il quelque lien avec leur puissance apparente, était ce la partie émergeante d'un iceberg ? Le jeune homme soupira tandis qu'il marchait en direction d'une des bibliothèques municipale de Munich.

- Les humains interprêtent mal, c'est une évidence, cependant, il y a toujours un fond de véracité dans leurs écrits... Peut être trouverai-je quelque chose. Les spectres oubliaient de temps à autres les bonnes vieilles méthodes et je ne commettrais pas ses erreurs.

L'homme pénétra dans le lieux, utilisa un de ses nombreux alias identitaires, puis commença ses recherches dans la section des histoires anciennes de cette immense bibliothèque. Cette bibliothèque avait été créer sous le Reich, Hitler était férus d'histoire et d'anciennes civilisations dont il empruntait la symbolique sans vergogne, cela allait de la svastika à l'utilisation de rune. Il devait surement y avoir des informations aussi ténues soient elles sur ces guerriers inconnus, un début de piste à creuser.

Nombre de messages : 112 29/12/2009

De cendre, de sable et de sang...

Tout était sur le point de basculer dans les abîmes. Et ce depuis trois ans, trois ans que les hommes avaient touché à ce qu'ils n'auraient jamais du ne serait-ce qu'effleurer du regard. En ces lieux secrets de Munich s'étaient succédé les plus éminents savants et lettrés passionnés d'histoire et de mythes. Toucher de la main les plus grandes connaissances au risque de s'y brûler et d'entraîner la terre dans la foulée.

Il fut un temps où des ouvrages antiques étaient restés confinés dans les rayonnages de plus grandes bibliothèques voire même de leurs sous-sol. La Grande Bibliothèque d'Alexandrie, Karnak, Philae et tant d'autres lieux qui en leur temps avaient été gardés et respectés, utilisés avec le plus grand soin mais à présent, les hommes ont oubliés les périls et les dangers liés à l'ambition de vouloir détenir la puissance des dieux. En cette bibliothèque se trouve une salle secrète.

Une salle cachée derrière des portes si anodines en apparence. Sauf pour des personnes entraînées. Privé pouvait-on lire en allemand. Rien de bien méchant, juste banal mais pour qui avait le sens des proportions, on pouvait deviner des salles énormes.

L'homme blond était apparu au lendemain d'une nouvelle frappe des forces écarlates. La porte s'ouvrir avec un grincement. Dans la salle l'entrée et les bureaux encore désertés. Un écran en veille et tant de pupitres. Des ouvrages sous verres et au loin des portes cette fois en métal. De véritables chambres fortes. Sur un des murs, les noms d'historiens et une armoire croulant sous les dossiers.

Tant de noms dont ceux d'archéologues en route vers de mystérieuses ruines, certaines étant susceptibles de mener aux endroits les plus secrets. Marais, déserts, mers, montagnes, tant de lieux dans le monde...

Vers quels noms se dirigerait cet homme et quels noms relèverait-il ? Sur son bureau, le PC semblait attendre qu'il l'interroge...

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