Sans-Seiya
|
|
| Passage discret et dans les règles de l'art. | |
| | Auteur | Message |
---|
Alaïs Verseau des temps anciens
Nombre de messages : 1092 Localisation : Là où le vent me porte 17/08/2010
Feuille de personnage HP: (250/250) CS: (310/310) PA: (340/340)
| Sujet: Passage discret et dans les règles de l'art. Lun 1 Nov - 10:18 | |
| Le jour allait se lever sur le Sanctuaire lorsque Alaïs et Dioné franchirent les colonnes encadrant avec une élégance rare les portes colossales du temple du Grand Pope, magnifiant une oeuvre déjà grandiose. Le palais portait en effet à merveille son nom. Gigantesque et harmonieux, le tout dégageant un sentiment de puissance mais aussi de sérénité tant l'air mâtinal était doux et paisible.
L'impact de cette vision était telle que la belle nomade devenue future sainte des glaces fut littéralement scotchée par cette vision qu'elle n'aurait jamais crue voir de son vivant. l'historienne en elle ne pouvait s'empêcher de rêver à cette vue, se rendant compte de l'état lamentable dans lequel elle avait fait l'allée.
A ce souvenir, une douce chaleur l'envahit. Un cosmos puissant mais aussi très bon... La bonté tranquille, à l'état pur, associée à la plus incroyable des forces.
Elle songea alors au géant qui l'avait portée avec tant de gentillesse et se promit de le remercier dès qu'elle le reverrait. Elle avait bien donné un coup de ménage à son Temple mais c'était peu de chose en regard de ce que ce véritable héros avait fait pour elle en la sortant des griffes ou plutôt des ongles de l'autre sadique, la portant ensuite dans ses bras jusqu'ici.
En effet, maintenant que la douleur l'avait quittée, elle y voyait bien plus clair et se dit qu'elle ferait tout pour rembourser sa dette envers cet homme merveilleux qui devait être en même temps un terrible rempart, véritable mur de muscles, se dressant face aux ennemis de la splendide déesse de la Guerre et de la Sagesse dont l'effigie souriait depuis son temple.
Son admiration n'échappa point à Dioné qui marqua un temps d'arrêt, laissant à l'héritière de Ganymède le loisir de réaliser où elle se trouvait. Le choc de sa première rencontre avec les gold saints avait été plus que rude pour la jeune femme à présent vêtue d'une rude mais malgré tout confortable tenue de combattante, complétée des traditionnelles protections sur les épaules, la poitrine, la ceinture, les genoux et enfin les poignets.
La garde sourit à cette vision pleine d'espoir pour le devenir du Sanctuaire. Elle ne lui avait pas dit un mot sur le masque. Pourquoi ennuyer davantage la nouvelle combattante avec une règle révolue qui n'avait plus de valeur qu'aux yeux des irréductibles. Mais cela, Dioné pouvait le comprendre. En effet, aux yeux de ces femmes aux caractères plus que bien trempés, ce masque avait pris une valeur symbolique connue d'elles seules et cela, la garde le respectait, bénissant en même temps le fait que son statut de simple garde le lui épargnait. Simple garde, trop insignifiante pour porter le masque des femmes chevaliers.
Elle regarda donc Alaïs qui prit juste quelques minutes de plus pour embrasser du regard l'ensemble des monuments.
C'est prodigieux... Une telle force et une telle sérénité se dégagent de ses bâtiments. Cette déesse doit être puissante et plus que redoutable tout en étant très douce. Oui, de la force dans un gant de velours... Pour pouvoir régner sur de tels hommes... Elle ne peut-être que remarquable. Et moi...
Et soudain, un sanglot suivi de larmes lui échappèrent. Avant que brutalement, elle ne se détourne. Une ourse des neiges au visage de glace. Oui ! Peut-être ! Mais que se passe-t-il lorsque la glace nous protégeant de la cruauté du monde se rompt et que les émotiosn l'emportent sur le reste. Eh bien, on ne peut plus s'arrêter de pleurer. Non, pas avant de s'être enfin libérée...
Aussi se détourna-t-elle, furieuse contre elle-même. Non, elle ne pouvait pas craquer ! Pas maintenant que tout ce malentendu s'était enfin dissipé ! Mais l'accueil qu'elle avait reçu, avait été si cruel en comparaison de ce qui émanait de cet endroit.
Athéna était la protectrice de l'humanité et pour cela, elle avait besoin des forces de guerriers plus que puissants voire impitoyables. C'était bien compréhensibles mais était-ce vraiment la seule façon de traiter des gens sans être sûr de leurs intentions...
Et mon pauvre Sable... Sable si seulement, j'avais su...
Et sans un mot, elle se remit en route d'un pa si empressé que Dioné dut presque courir pour la rattraper. La malheureuse garde craignit même que la belle nomade aux longs cheveux à présent nouée en une longue tresse incorporée ne finisse par se blesser aux contact des rosiers d'Althéa.
Arbustes qu'elle atteignit avant de ralentir, faisant se lever un doux vent froid, très léger. Aussitôt, le champ s'ouvrit sous le regard admiratif de son guide qu'étrangement elle avait fini par entraîner à sa suite.
Puis, ce fut le temple du Verseau où Alaïs n'osa pas s'attarder. Pas après l'affront qu'elle et Gany avaient reçus au plus profond d'eux-mêmes. Et puis, une telle tristesse flottait en ces lieux déjà naturellement froids. Comment dire ? Ce n'était pas vraiment le froid qui faisait ainsi frissonner Alaïs habituée à la froideur du Gobi.
Non, c'était tout autre chose. C'était le sentiment si intense de tristesse et de culpabilité mêlés qui la touchaient et lui faisaient du mal.
Qu'était-il donc arrivé entre les murs de cette Maison pour qu'elle en soit ainsi marquée. De la même façon, elle avait bien senti l'odeur des cendres dans le temple précédent. Le fumet d'un incendie encore tout récent mais qui étonnement n'avait pas laissé la plus petite trace de cendres et pourtant, il planait bien une odeur infime de brûlé dans l'air du temple des roses.
Puis, ce furent les temples du Capricorne, du Sagittaire et enfin du Scorpion.
Alaïs avait bien sûr écouté les paroles de la volontaire et toujours souriante Dioné mais à présent, il lui fallait voir si elle serait capable de surmonter ce qui allait être pour elle une terrible épreuve.
Son tortionnaire et surtout celui de Sable de Nacre, son étalon céleste. Le cheval sauvage qu'elle avait apprivoisé avant d'en faire son plus fidèle compagnon s'y trouvait certainement.
Elle revoyait le malheureux équidé foudroyé et couché à même le sol froid du temple du Taureau avant de se faire elle-même torturée et martyrisée pour une simple erreur. Sa faute méritait-elle un tel châtiment ?
Elle hésita, n'osant pas vraiment avancer. Il y avait un protocole très strict pour le passage des maisons et Alaïs ne le connaissait pas encore. Aussi, sans lui faire la moindre remarque, Dioné la dépassa avant de s'adresser d'une voix claire et limpide au maître des lieux.
- Seigneur Asclépios du Scorpion. Moi, Dioné, membre de la garde personnelle du Grand Pope m'excuse de vous déranger en cette heure si mâtinale.
Elle s'inclina profondément sachant très bien que le gold saint pouvait l'observer à loisir sans qu'elle ne le voit. Puis, elle reprit toujours calme et respectueuse.
- Et je vous prie par ordre de notre estimé Grand Pope de bien vouloir nous accorder à moi ainsi qu'à à l'apprentie de sa seigneurie Hyogâ du Verseau le droit de traverser votre maison. Je peux aussi vous assurer que rien ne viendra en souiller le sol sacré.
Puis, elle se tut, laissant le silence retomber. | |
| | | Asclépios Renégat du Scorpion
Nombre de messages : 407 11/03/2010
Feuille de personnage HP: (250/250) CS: (250/250) PA: (0/0)
| Sujet: Re: Passage discret et dans les règles de l'art. Mar 2 Nov - 7:27 | |
| Conformément aux ordres du Grand Pope, Asclépios avait laissé quelques longues minutes plus tôt afin de prendre le repos du guerrier... Un repos mérité, après avoir connus les pires recoins de la cités des Anges, après avoir fait la traque aux Spectres d'Hadès...
Par soucis d'hygiène et de perfection, le jeune homme s'était fait couler un long bain réparateur, ainsi qu'une longue, une très longue scéance de désinfection... Ce n'est que lorsqu'enfin il fut récurer à fond qu'il sortit et se dirigea en direction de la salle de vie qui lui avait été attribué.
Un petit lieux totalement aseptisé, et pourtant douillet, une garçonnière particulièrement agréable... Aucun intrus n'étaient tolérer dans ce lieux, une tour d'ivoire ou seul Asclépios et sa maniaquerie pouvaient être tolérés.
Mais le destin était particulièrement rude avec le jeune Scorpion, le calme de la pièce laissa filtré le bruit sourd et dérangeant d'une voix féminine... Le repos du guerrier n'était que de courte durée, aussi, le Scorpion se dirigea avec lenteur en direction de la sortie de son temple, torse nu seulement vêtu d'un pantalon en jean impeccable et visiblement parfaitement repassé. Tout n'était qu'ordre et perfection... Le Scorpion n'étant guère tolérant envers ce qu'il désignait comme de la faiblesse.
Le regard perçant d'Asclépios transperça la pénombre du lieu dans lequel il se trouvait pour apercevoir, les deux jeunes femmes... D'un pas lent et gracieux, le maitre espion du Sanctuaire apparut au regard des deux jeunes femmes... Bien loin de ce qu'elle avait connu quelques heures plus tôt, Asclépios semblait presque agréable au quotidien.
« Dioné... Soit la bienvenue, ta présence ainsi que celle de cette jeune Apprentie ne me dérange point ! »
Il pausa un regard en direction d'Alaïs, rien de défiant dans ses yeux bien au contraire... Son regard se voulait convivial.
« Bien, bien... Si les ordres émanent de sa Majesté, le grand pope, je vous laisse donc passer... Pour se qui est du sol, je vous prierais toutefois de bien vouloir me faire une faveur... Veillez chausser les patins fournis à cet effet. »
Le Regard d'Asclépios suivit chaque mouvements des jeunes femmes, il s'avança alors en direction d'Alaïs avant de lui adresser la bienvenue.
« Hyoga est un bon maitre, jeune Aspirante... Soit la bienvenue parmi les gardes sacrés de la Déesse... Si tu as la moindre interrogation, je me ferai une joie d'y répondre. »
Puis un sourire se dessina sur son visage, avant qu'il n'ajoute.
« J'en oublie la bienséance, je me présente... Asclépios... Chevalier d'or du Scorpion, maitre espion du Sanctuaire d'Athéna. »
Il fit une révérence empreinte de grâce et de droiture, il semblait si loin le monstre qui aurait pût souffler sa vie comme l'on souffle les bougies d'un gâteau. Un homme à la personnalité complexe mi Ange, mi démon. | |
| | | Alaïs Verseau des temps anciens
Nombre de messages : 1092 Localisation : Là où le vent me porte 17/08/2010
Feuille de personnage HP: (250/250) CS: (310/310) PA: (340/340)
| Sujet: Re: Passage discret et dans les règles de l'art. Mer 3 Nov - 10:39 | |
| L'attente fut de courte durée et à l'approche du Scorpion, Alaïs dut faire pas mal d'efforts pour parvenir à se contrôler et ne pas lancer une attaque de flammes sur le monstre qui l'avait blessée. A moins qu'écoutant son instinct animal et bien, elle prenne ses jambes à son cou et traverse le tout en courant sans s'essuyer les pieds. Au risque de salir le précieux sol de la huitième maison...
La tête du maniaque... qui devait passer des heures rien qu'à récurer à l'odeur toute particulière qui embaumait.
Une image incongrue traversa d'ailluers son esprit, celle d'un Scorpion à quatre pattes en train de frotter le sol. Aussi étouffa-t-elle de justesse un fou rire malvenu sous le regard quelque peu inquiet de Dioné avant de pâlir soudain détournant la tête au son de pas s'approchant de plus en plus près.
Cette voix !!!
Elle sentit son coeur accélérer à l'audition du message de bienvenue de l'homme. Puis, enfin, les mots firent leur chemin et elle osa tourner la tête vers lui tout en écoutant la suite du message.
Il semblait presque agréable tout comme la vision qui apparut soudain devant elle.
Mais ? Où est passé le monstre à pinces de l'étable du Taureau...
Fut à peu près sa première pensée tandis qu'elle détaillait du regard celui sensé être le dément sadique qui l'avait, il y a quelques heures à peine, confondue avec une pelotte d'épingles.
En fait, l'apprentie des Glaces en était presque arrivée au stade de vouloir se pincer elle-même, histoire de vérifier qu'elle était bien éveillée. De même qu'il lui fallut un certain pour réaliser qu'elle dévisageait carrément le magnifique éphèbe blond, torse nu, qui se tenait debout face à elle tel un ange tombé du ciel. Il avait vraiment une plastique parfaite ce boucher blond...
Ce qui d'une certaine façon la rassurait tout en attisant sa méfiance alors qu'il se montrait très doux en comparaison de son comportement passé.
Aussi, Alaïs, se sentant comme oppressée, accéda à la demande du Scorpion et chaussa les fameux patins avant de se décider enfin à répondre d'une voix qu'elle aurait voulue ferme mais qui à son grand désarroi se fit tremblante. Voilà maintenant qu'il l'intimidait...
Alors que tous deux se regardaient droit dans les yeux. Cet homme avait un charme certain tout en étant d'une effroyable cruauté. C'était bien plus que du charme, une sorte de magnétisme tout en dégageant en même temps une sensation de froideur. C'était si subtil qu'Alaïs devait sans doute être la seule des deux femmes présentes à y être sensible mais il y avait bien quelque chose de glacial en lui...
Une sorte de vide qui toucha la jeune femme. Après tout en tant que future sainte des galces, elle était à même de ressentir tout froid se dégageant d'un être aussi léger soit-il et celui-là était plus qu'attirant...
Pourtant, elle parvint à détourner le regard avant d'enfin articuler ces mots.
- Bien, saint du Scorpion, merci de me faire l'insigne honneur de me confier votre nom...
C'était pas aussi courtois qu'elle l'aurais voulu et en plus, elle avait recommencé à frissonner sur la fin. Elle serra les poings espérant que cela ne soit pas trop visible, ne se faisant aucune illusion sur les capacités d'observation de cet homme.
- Ainsi que pour votre proposition, merci infiniment. Je m'en souviendrai, seigneur Asclépios.
Dieu de la médecine... Un tel monstre... Pourquoi un tel nom... Tu es un mystère vivant, Asclépios du Scorpion...
- Maintenant, si vous le permettez, le Grand Pope m'a ordonné de partir au plus tôt pour la Sibérie...
Sa voix se fit plus vibrante comme si elle trahissait une sorte de regret. Mais Alaïs était encore trop bien trop secouée pour réellement comprendre ce qu'elle ressentait...
Du vide, une sorte de vide comme une déchirure...
Comme si sa véritable place était bien ici et non en Sibérie. Ou était-ce simplement une appréhension de ce que l'avenir allait de cette fois lui réserver ?
- Adieu donc, seigneur Asclépios, j'ignore quand je reviendrai.
Elle allait rejoindre Dioné qui ouvrait la marche lorsqu'elle s'arrêta.
- En fait, oui, j'ai une faveur à vous demander.
Et elle s'efforça de sourire.
- Sable de Nacre, mon étalon... Si je vous promets qu'il ne franchira jamais plus les lieux qui lui sont autorisés, le laisserez-vous en paix ?
Puis, sans vraiment pouvoir attendre, elle rejoignit Dioné. Après tout, elle avait déjà d'une certaine façon eu sa réponse.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Passage discret et dans les règles de l'art. | |
| |
| | | | Passage discret et dans les règles de l'art. | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|